La cité souterraine de Naours

En patois picard, on désigne ces galeries et salles souterraines sous le nom de « muches ». Aménagées en profondeur, en réseau, elles peuvent compter de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de chambres comme à Naours où on en dénombre près de 300. Les sous-sols en craie, très tôt exploités en carrière, vont alors servir de refuge face aux invasions, guerres, pillages, qui se succèdent au cours des siècles. Pour se prémunir du danger et aux exactions, la population peut ainsi se mettre à l’abri, emportant sous terre vivres et bétails. Dans les Hauts-de-France, nombre d’entre elles vont connaître leur apogée aux XVIe et XVIIe siècles, des siècles particulièrement sanglants notamment lors de la guerre de Trente Ans.

Pour aller plus loin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Translate »